De BPtich à BPhil

avec un peu de retard et en écoutant paul et fritz kalkbrenner, je vais (enfin) commenter l’atelier opéra en création de l’académie européenne de musique auquel j’ai participé durant le festival lyrique d’aix-en-provence.

c’est d’abord avec une énorme interrogation que nous avons commencé les discussions. entre scénographes, metteurs en scènes, compositeurs, chefs d’orchestres et autres, on parle opéra. autant dire que le démarrage est long : pas de piste de départ si ce n’est cette question toute bête : qu’est-ce que l’opéra. on mettra longtemps à répondre, puisqu’après avec regarder l’opéra, écouter l’opéra et rencontré l’opéra, on n’en sait toujours fichtrement rien.

en fait, cet atelier de recherches sur l’opéra, c’est surtout un survol de l’opéra et ses milliards de composantes et possibilités. au final, on est perdu. si l’opéra est bel et bien une forme complexe et multiple, elle est surtout vivante. l’opéra donc, ce sont — dixit antoine gindt — des lasagnes : des couches d’ingrédients superposées. mozart, wagner, dutilleux, cage, glass, goebbels, kentridge, le berliner, boulez, kurtag… c’est chacun sa sauce. c’est maintenant à nous d’en découvrir les mixtures et mieux en servir d’autres.

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